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True Blood Tome 3 « mortel corps à corps » p 241
Face à face Sookie - Lorena dans la salle de torture de Russell suite à l’enlèvement de Bill pour la base de données vampiresque.
Pour la compréhension générale :
Lorena = carambar
Sookie = brioche
Bill = pain au chocolat
Je sais c’est bizarre mais pas grave ^^
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C’est à ce moment là que notre chance a tourné.
- « Hey ! Mais qu’est ce que vous foutez là ? » a rugi une voix à l’accent très prononcé.
Un carambar venait de franchir la porte du fond.
J’ai fait volte face et, sans interrompre mon élan, j’ai plongé sur le chalumeau que j’avais posé par terre. Déjà, il se ruait sur moi.
J’avais fini par me persuader que tous les carambars avaient rejoint la boulangerie pour la journée avant de fondre au soleil, mais apparemment, je m’étais trompée.
Si j’étais surprise de le voir, lui aussi n’en menait pas large ! Il ne comprenait pas ce que je faisais dans cet endroit sale et malodorant, penchée au dessus d’un pain au chocolat tout dégoulinant et mal en point.
Je suis parvenue à m’arracher à l’emprise du carambar et j’ai bondi de l’autre côté de la pièce. Les lèvres retroussées, il grognait par-dessus la tête de mon pain au chocolat. C’était pourtant un petit modèle : il était aussi brun de peau que moi avec ma belle croûte dorée de brioche, mais il était surtout plus agile.
Il y avait du chocolat séché sur ses mains, je savais que c’était celui de mon pain chéri, ce qui m’a mise dans une fureur noire !
- « Tu dois être la petite salope qui couchait avec lui, sa petite brioche qu’il aimait fourrer avec son chocolat, hein ? Il était à moi avant que tu n’arrives, tu comprends ? Il t’a oubliée dès qu’il a posé les yeux sur moi. Il n’a plus rien éprouvé pour toi dès ce moment, à part du dégoût. »
Eh bien, ce carambar n’était peut être pas une sucrerie sophistiquée, mais il savait appuyer là où ça faisait mal. Même s’il tentait de me déstabiliser, j’étais bien résolue à ne pas me laisser faire, aussi j’ai repris en main mon chalumeau, n’attendant que son attaque, qui n’a pas tardée : il a bondi par-dessus le pain pour se jeter sur moi.
Je ne sais pas comment c’est arrivé, mais mon instinct a parlé pour moi : j’ai relevé le bec du chalumeau et appuyé sur le déclencheur. Au moment où le carambar s’abattait sur moi, la flamme a surgi et a commencé à faire fondre sa poitrine, ressortant dans son dos.
Nous nous sommes retrouvés par terre : moi agrippée toujours fermement à mon arme, et lui essayant de la repousser. Il a regardé le trou colossal formé dans sa poitrine, et ses yeux ont plongé dans les miens : sa bouche était ouverte sur un cri muet, de souffrance je suppose.
Déjà, son corps continuait sa lente liquéfaction.
- « Non, » a-t-il murmuré
Puis son regard est devenu vitreux : c’était fini.
J’ai poussé de toutes mes forces sur lui pour m’en dégager, j’ai réussi tant bien que mal à me relever, haletante, les jambes flageolantes et les mains tremblantes. Le pain au chocolat ne bougeait plus. Tout s’était déroulé si vite que ça me semblait presque irréel.
Le pain au chocolat a posé les yeux sur la flaque brunâtre qui gisait sur le sol : aucune expression sur son visage, aucun sentiment, rien ne pouvait laisser deviner ce qu’il pensait du sort que j’avais réservé à son ancien amant.
- « Eh bien, c’est moi qui l’ait eu, ce salopard ! » ai-je dit, avant de m’affaler à genoux aux pieds du mort, la main tentant de refouler mes nausées.
J’ai encore perdu de précieuses secondes, le temps de reprendre mon souffle.
« Tu dois sortir ton pain au chocolat d’ici en vie avant qu’un autre carambar ou un autre truc du même genre ne te tombe dessus ! Tu as fais fondre quelqu’un, alors sauve toi ! »
Il aurait été plus prudent de cacher le corps, c’est vrai, mais je ne voyais pas comment, surtout qu’il était en train de goutter par les planches disjointes du plancher et qu’il y avait plus urgent : ramasser les miettes et le chocolat de mon pain rapidement pour tenter de le reconstituer plus tard.
Ben oui, ce serait dommage qu’il ne soit plus entier, non ?
- « C’était lui ? C’est lui qui t’a amoché comme ça ? »
Imperceptible hochement de tête.
Grande nouvelle ! Le méchant sorcier est mort ! Vive la fée victorieuse !
Pendant un instant, je suis restée tétanisée, l’œil vide, en attente d’éprouver un sentiment quelconque … mais rien. La seule chose qui m’obsédait et dont je voulais la réponse, c’est de savoir pourquoi ce carambar avait un tel accent à couper au couteau ! Bon certes ça n’avait plus d’importance maintenant que je l’avais coupé au chalumeau, mais quand même, j’étais curieuse.
Mais j’ai laissé tomber, je me suis penchée sur mon petit pain au chocolat et nous nous sommes dirigés vers la sortie lentement, en prenant soin de ne pas laisser trop de miettes par terre : il ne manquerait plus que ça qu’on nous retrouve parce qu’on a joué les Petit Poucet à notre insu !
On est finalement arrivés devant la voiture, une longue baguette spacieuse et dorée à point, très confortable. Je me suis glissée derrière le volant après avoir poussé le pain dans le bout arrière.
Plus qu’une petite étape et on serait enfin libres !
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